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Auteur/autrice : actuadmin

Rachat de Aldebaran : Nao part pour le soleil levant

Bruno Maisonnier, fondateur et dirigeant de la société de robotique Aldebaran, quitte la navire pour laisser les pleins pouvoirs à SoftBank, investisseur japonais. Présent depuis quelque mois dans tous les médias, notamment à l’honneur dans « Salut les Terriens » animé par Thierry Ardisson, le robot Nao est le fruit de l’imagination et surtout du génie d’une startup française qui a su faire rapidement parler d’elle. Créée il y a 9 ans seulement, Aldebaran était devenu le symbole de la « FrenchTech », et consolidait la France dans sa position de challenger du Japon dans le monde très fermé de la robotique humanoïde de service. Un fleuron français… sous le pavillon nippon Le hic de cette aventure, du moins pour ceux qui veulent pousser un « cocorico » de bon ton, est que Aldebaran n’est plus une entreprise française… depuis 2012, le géant japonais des télécoms SoftBank a en effet pris le contrôle de la société en acquérant 78.5% du capital. Pendant deux années, le fondateur et dirigeant charismatique de la société, Bruno Maissonnier était resté deuxième actionnaire et surtout dirigeant de l’entreprise, permettant à Aldebaran de conserver son visage gaulois, d’autant plus que jusqu’en juin 2014 la société avait nullement confirmé sa détention par un actionnaire japonais. Le processus de prise de contrôle par SoftBank est désormais achevé : Bruno Maissonnier vient d’annoncer sa démission du poste de P-DG d’Aldebaran, revendant ses parts restantes à la maison-mère qui...

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Quelle place pour l’internet des objets dans la gestion de maintenance ?

L’internet des objets est vu comme la prochaine grande révolution déjà initiée par les smartphones et autres objets connectés qui se développent à toute vitesse : du bracelet connecté aux lampes à l’ambiance modifiable depuis une tablette, tous les objets se lient peut à peu dans notre quotidien. Mais cette révolution ne profitera pas qu’aux particuliers, et servira aussi aux service maintenance. Quels objets connectés pour la maintenance ? Les applications des objets connectés n’ont de limite que l’imagination de leurs concepteurs. A défaut d’avoir des inspirations lumineuses, nous allons simplement citer ici quelques objets existant déjà. Les objets au service de la maintenance conditionnelle Certaines GMAO comme la solution Altair Enterprise de DSDSystem proposent déjà de suivre les mesures pour mettre en place des seuils de déclenchement d’opérations de maintenance préventive, dite conditionnelle. La limite est que bien souvent ces mesures sont prises de façon ponctuelle et artisanale, car les systèmes de mesure automatisée classiques sont trop onéreux. Avec l’apparition de petits appareils de mesure autonomes jouant le rôle d’alarmes et ne coûtant que quelques dizaines d’euros (captant lumière, température, pression, humidité, niveau, etc.), il est désormais possible d’apporter un monitoring plus fin des mesures depuis la GMAO, augmentant la réactivité dans la maintenance préventive et améliorant la finesse de l’analyse de la maintenance et des équipements. Les objets connectés pour assister lors des interventions Quand l’agent ou le technicien se...

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Intel en soutien des Fablabs

Les Fablabs (laboratoires de fabrication) sont de véritables petits cocons de créativité, pouvant propulser aujourd’hui ceux qui ont talent et idées vers l’entreprise. Nouveaux laboratoires de l’avenir, les fab labs succèdent petit à petit aux espace publics numériques (cyber-bases, espace culture multimedia et autres point cyb) ayant démocratisé le numérique pour proposer aux voisins de ces centres un accès à tout un ensemble d’outils de fabrication. Fraiseuse, découpeuse laser, machine à coudre, scies, imprimantes 3D… les Fablabs mettent à portée du grand public de nombreux équipements autrement inaccessibles, dans le but de permettre aux talents cachés et entrepreneurs en puissance de maquetter ou réaliser des projets, des design et des concepts. Considéré par certains comme un tremplin pour la créativité, les FabLabs sont soutenus activement par la FrenchTech et certains entrepreneurs de la génération web, comme Xavier Niel (Free) ou Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée), les FabLabs ont trouvé un nouveau soutien en la personne (morale) du leader mondial de fabrication de processeur Intel. Un appui concret… et intéressé En soutenant les FabLabs, Intel peut s’assurer plus de présence dans l’internet des objets. En effet, les inventeurs d’objets connectés peuvent aujourd’hui facilement se reposer sur de petits circuits imprimés programmables à volonté -les arduinos- pour leur donner de « l’intelligence » et de la connectivité. Or, la star de ces ordis miniatures, c’est le Raspberry Pi, coûtant 20 à 35$ et équipé d’une puce ARM, concurrent d’Intel. Intel...

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Contraction de l’activité manufacturière en Chine

Après de longues années de croissance régulière, l’activité de l’industrie manufacturière a subit un coup de frein avec la crise de 2008. Elle vient de connaître un énième frisson. La Chine, usine du monde… en voie de reconversion ? De 2003 à 2007, la Chine a connu une croissance à deux chiffres, avec un évolution du PIB record de 14,2% à la veille de la crise. Depuis, cette croissance a été réduite de près de moitié, se plaçant à un timide 7,4 % en 2014 du jamais vu depuis l’effondrement du bloc soviétique. C’est pour la Chine un coup de frein économique similaire à celui provoqué par le choc pétrolier en France, où la croissance moyenne est passée brusquement de 5-6 % à 3 %. Si la croissance se maintient dans certains secteurs, il n’en va pas de même partout. En effet, l’Indice des Directeurs d’Achats (communément désigné par le sigle anglais PMI) de la Chine, longtemps stabilisé autour des 55 %, passe depuis la crise  régulièrement sous les 50 % Véritable thermomètre de l’activité manufacturière de la désormais seconde puissance économique mondiale, le PMI traduit une progression s’il est supérieur à 50 et une contraction s’il passe en-dessous. Mais ces fluctuations vont au-delà de l’écart ponctuel et commence à afficher une tendance longue qui mène vers une crise de l’industrie en Chine dans les prochaines années, qui n’est pas sans rappeler...

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La SaaS Academy tourne en France !

Née de la volonté commune d’OVH, leader européen de l’hébergement, et de nombreux partenaires étrangers (IBM, Intel, Microsoft, VMWare), la SaaS Academy offre aux entreprises un plan d’accompagnement des éditeurs de logiciel depuis le modèle classique (logiciel vendu par licence) vers les modèles SaaS / Cloud. Intégrée au Plan Nouvelle France Industrielle impulsé par le gouvernement, la SaaS Academy se donne pour objectif à trois ans d’avoir sensibilisé 1800 éditeurs de logiciel et d’en avoir accompagné 360 de bout en bout dans leur transformation de modèle vers le Cloud. De la sensibilisation au Plan d’Affaires en passant par les POC techniques et le coaching, la SaaS Academy affiche la ferme volonté de faire bouger les lignes, dans un secteur français qui peine parfois à suivre les mutations rapides des modes de consommation mondiaux. En fin de parcours, les entreprises qui auront accepté d’être accompagnée par l’académie pourront se présenter au guichet unique de financement de BPIFrance, afin de faciliter la transformation finale de l’entreprise. Du concret donc, dont on attend avec attention les résultats. Les prochaines sessions prévues par la SaaS Academy auront lieux dans deux temples du numérique français : Euratechnologies à Lille, temple numérique et fer-de-lance français de l’innovation IT, le 28 janvier 2015 Chez Palo Altours à Tours, cluster associatif de start’up du numérique, le 4 février 2015 D’autres dates seront communiquées ultérieurement sur le site de la...

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