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Auteur/autrice : actuadmin

Vente de Rafale : l’appel d’air de la maintenance dans l’aéronautique

On ne le dit pas assez, la maintenance industrielle est un secteur qui embauche, et ce dans tous les secteurs. Dans l’aéronautique, la demande continue de croître avec la vente récente de rafales. Bien entendu, la maintenance n’est pas le seul métier qui bénéficiera de cette dynamique, qui engendrera des embauches chez Dassault, à la SNECMA ainsi que dans la galaxie des sous-traitants. Les chaudronniers et les ouvriers opérateurs d’usinage sont ainsi très recherché, dès la sortie des écoles. Afin de catalyser ce processus, un label Campus des Métiers de l’Aéronautique est décerné à de nombreux lycées professionnels, qui développent ainsi des...

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Alstom, pionnier de la centrale à charbon ultra-supercritique en Asie continentale

Jusqu’à présent uniquement déployé au Japon, au Danemark et en Allemagne, la technologie de centrale à charbon supercritique pose un pied en Asie via la Thaïlande, avec pour maître d’oeuvre Alstom. Les centrales à charbon classique (dites sous-critiques) ont un rendement médiocre : seul un tiers de l’énergie dégagée par la combustion du charbon est convertie en électricité. La parade, pour augmenter ce rendement jusqu’à atteindre 50% (soit moitié plus d’énergie !), est d’augmenter la température et la pression de la vapeur d’eau (vecteur de l’énergie produite) jusqu’à dépasser le point critique (où l’eau est à la fois vapeur et liquide). Si les centrale dites supercritique sont désormais la norme, portant l’eau à la température de 565 degrés pour 250 bars de pression  (conditions dignes d’un volcan situé au fond d’un océan), les ultra-supercritiques ne sont pas encore courantes. A 585 °C de chaleur et 300 bars de pression de vapeur, les centrales ultrasupercritiques sont les plus efficientes de toutes les centrales à charbon. Telle sera la technologie de la futur centrale au lignite de Mae Moh, en Thaïlande, dont l’EGAT (Electricity Generating Authority of Thailand) a confié le chantier au français Alstom. Alstom y fournira des technologies de pointe, dont une chaudière ultra-supercritique intégrant une réduction catalytique sélective (SCR) des NOx, ainsi qu’une turbine à vapeur et un alternateur ultra-supercritiques. Enfin, des solutions de contrôle de la qualité de l’air...

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Areva : EDF au secours de son partenaire français ?

Alors que de beaucoup de monde, des salariés aux médias en passant par les pouvoirs publics, s’alarment de la situation économique d’Areva, des solutions émergent, et EDF pourrait être la bouée de sauvetage… Le retour vers le futur de Framatome ? Areva a plusieurs activités, dont les principales sont le cycle combustible (permettant d’alimenter les centrales et en traiter les déchets) et la conception et construction des dites centrales. Cette seconde branche, officiellement nommée Areva NP pour Nuclear Power, existait déjà avant la création du groupe sous le nom de Framatome, consortium franco-américain de constructions atomiques, rejoint plus tard par l’allemand Siemens, et a travaillé sous ce nom en partenariat avec EDF sur la construction de l’essentiel des tranches de centrale nucléaire Française en activité. C’est également Areva NP qui développe et construit les deux centrales EPR -celle de Flamanville et celle de Finlande-, et donc c’est sans surprise la branche du groupe qui pèse le plus lourd dans son bilan. Et c’est sur cette branche en particulier qu’EDF serait en train de négocier une participation majoritaire au capital. Ce n’est ben entendu pas tant pour le bilan désastreux d’Areva NP que pour son métier que le leader français de l’électricité jetterais son dévolu : cela lui permettrait de devenir propriétaire des équipements de ses centrales nucléaires, équipements dont il pourrait même assurer la maintenance de façon exclusive. Mais tout cela est encore...

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La réalité virtuelle au service de l’industrie

L’industrie de production est le secteur économique de toutes les révolutions, depuis la révolution industrielle qui a propulsé nos pays dans l’ère moderne jusqu’à celle de la robotique qui soulage les humains de certaines des tâches les plus dures et répétitives. Mais c’est le numérique qui vient initier la nouvelle révolution industrielle : celle de la réalité virtuelle et augmentée. La réalité virtuelle a connu depuis longtemps des applications ciblées dans le transport (à commencer par  l’automobile et l’aéronautique) et la médecine et plutôt axés sur la formation (sur simulateurs), il est désormais beaucoup plus facile d’accéder à ces technologies...

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Forte augmentation dans l’industrie allemande : une aubaine pour les ouvriers allemands… et français !

La compétitivité du travail est le sujet brûlant de ces dernières années en matière d’emploi : personne n’a par exemple pu échapper aux comparaisons entre les coûts du travail des ouvriers allemand et français. Quel que soient les analyses et points de vue sur la question, ce débat sera peut-être bientôt caduque… 3,4 % d’augmentation et un chèque de 500 millions d’euros Ce n’est ni plus ni moins ce que recevront 3,7 millions d’employés de la métallurgie. Le principal syndicat du secteur, IG Metall, avait pour objectif une augmentation de 5,5 %, ce qui correspond selon le syndicat au versement d’un cinquième des bénéfices engendrés...

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