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Auteur/autrice : actuadmin

Doit-on plutôt parler de chômage… ou d’emploi ?

Le chômage est le mal de notre époque : depuis 40 ans, il est de tous les JT, de tous les repas de familles mais aussi de toutes les parcours professionnels, sauf pour quelques chanceux. Mais, quand on parle d’économie, est-ce le bon indicateur que l’on suit du regard ?  Taux de chômage, ou taux d’emploi : quel chiffre regarder ? Revenons aux définitions : le chômage n’est pas tout à fait l’inverse de l’emploi. En effet, le chômage concerne les personne qui souhaitent avoir un emploi (salarié ou non) mais n’y parviennent pas. Les étudiants (du moins ceux qui échappent à la nécessité d’un job alimentaire), les retraités, les parents au foyers et autres catégories exclues (invalides, personnes incarcérées…) sont sans emplois sans être chômeurs. Si on compare l’évolution du taux de chômage et du taux d’emploi sur ces 40 dernières années, le fait est que l’on n’observe pas tout à fait la même chose : Au milieu des années 70, 66,2% des adultes de 15 à 65 ans avaient un emploi. En 2015, ce chiffre est tombé… à 64,3%. La plus grave crise d’emploi se situe en 1994, où ce chiffre est tombé à 60,6%. Il y a donc eu à peu près autant de français au travail durant ces quatre dernières décennies, alors que le chômage a triplé. L’explication de ce paradoxe se trouve dans un fait simple :...

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1 milliards d’euros de rails commandés par SNCF Réseau

SNCF Réseau, né cette année de la « rétrofusion » de RFF et de la SNCF, passe une commande de 750 000 tonnes de rail pour un montant symbolique. Un contrat multiple qui met le made in France à l’honneur La demande globale de rail en France représente environs 150 000 tonnes par an. Les principaux fournisseurs de la SNCF sont Voestalpine, Lucchini, Arcelor-Mital ainsi que Tata Steel. Le site concerné de ce rival indien de Mittal, basé à Hayange, est le dernier site de production de rail en France, et représente 450 emplois. Pour anecdote, c’est cette entreprise qui a...

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Boeing nous parle du métal le plus léger du monde : le Microlattice

 L’aéronautique est en train de faire face aujourd’hui à une problématique qui ne fera que s’amplifier dans les années à venir : comment faire des avions toujours plus économes en énergie, donc plus légers. Dans cette guerre technologique que Boeing et Airbus se libre, l’américain vient de marquer un point, en dévoilant le métal le plus léger du monde.  Enfin, difficile de parler de métal, puisque le matériau est en réalité constitué à 99,99% d’air. Il s’agit d’une structure alvéolaires inspirée de celle de nos os (qui sont minéraux mais creux), constitué d’un réseau de tubes de nickels plus fin...

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Renault franchit la barre psychologique des 4000 euros avec la Kwid

Pays destiné à être le plus peuplé du monde dans les années à venir, l’Inde est également un marché émergent de l’automobile, où le français Renault tient bien se tailler la part du lion, avec une voiture occidentale à très, très bas coût : la KWID. Son prix de lancement ? 3500 €. 16% de rabais depuis l’annonce officielle Sortir une voiture répondant aux standards occidentaux de sécurité et d’efficacité à moins de 5000 euros tenait déjà de l’exploit. Annoncé initialement à 4200 euros, le Kwid du groupe Renault-Nissan s’affichait comme légèrement plus cher que la concurrence locale du marché indien, mais allait plus loin que la Dacia Logan, qui a défrayé la chronique il y a une petite décennie. En un peu moins de 6 mois, le Kwid a encore perdu un peu de lest pour s’afficher à un peu moins de 257000 roupies, soit 3500 euros au taux de change actuel, qui sera le prix de lancement officiel, plus conforme aux prix de ses concurrentes directes. Le segment auquel Renault s’attaque représente le quart du marché indien, qui est d’ores et déjà le sixième mondial. Il faudra encore pas mal de temps pour que l’indien moyen puisse se payer une de ces citadines modernes : son prix de lancement représente encore plus de 2 ans de salaire moyen. Autrement dit, cette citadine ultra-low-cost est aussi accessible à...

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L’innovation au service des déchets nucléaires

Les prochaines décennies verront immanquablement le démantèlement de nos centrales nucléaires actuelles, soulevant une problématique inédite de traitement de déchets à différent taux de radioactivité. L’ensemble du parc nucléaire français, comprenant une soixantaine de tranches, des laboratoires ainsi que les usines Areva va devoir passer par la case recyclage dans le demi-siècle qui arrive. Si la plupart des déchets seront bien entendu non radioactifs, il faudra cependant également composer avec les autres. Pour les pires d’entre eux, la filière est déjà connue : on valorise ce qu’on peut, et on enfouis le reste aussi loin des yeux que possible… mais...

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