La maintenance, un métier où il est difficile d’être au chômage… plusieurs centaines de postes restent non pourvus, et le manque de candidat risque de freiner la reprise dans l’industrie.
Chaque année, 1500 postes de techniciens de maintenance sont a pourvoir. Parce que la filière manque d’attractivité, le nombre de nouvelles recrues reste trop bas pour répondre à la demande. On estime qu’il faudrait former moitié plus de jeunes à la maintenance pour atteindre l’équilibre.
Pourtant, le métier de technicien de maintenance présente beaucoup d’atouts : l’emploi est stable (90% d’embauche en CDI), non délocalisables et à l’abri de la plupart des plans sociaux. Le salaire d’un débutant tourne autour des 2000 euros bruts, et son ouverture vers les nouvelles technologies le rend de plus en plus attractif pour une jeune génération naturellement technophile.
Le grand défi pour l’industrie est de redorer l’image de la maintenance, car le manque de technicien constitue un facteur limitant du développement économique des entreprises, qui ne peuvent pas se permettre de développer leur parc technique sans que la maintenance suive. Certaines entreprises envisagent même de réduire leur parc matériel faute de capacité à les maintenir dans les règles de l’art…
L’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) a mis en place en début d’année un plan de promotion des métiers de la maintenance en Bretagne, mais d’autre régions comme le Rhône-Alpes sont encore plus touchées par le manque de candidats… espérons que l’expérience porte ses fruits !