Dans une société toujours plus riche en équipements, où l’industrie cherche à maximiser sa fiabilité et sa productivité, la maintenance est plus que jamais un métier porteur… qui peine à attirer de nouveaux profils. C’est notamment le cas dans le secteur du BTP.
En avril 2016, on estimait à 280000 le nombre de postes non pourvus en France, tous métiers confondus. Des métiers qui, par manque d’attractivité ou de formation, sont en pénurie de main-d’oeuvre. En 2017 selon l’enquête sur les besoins en main d’oeuvre du Credoc/Pôle Emploi, près de 6 projets de recrutement sur 10 présentent une difficulté. C’est plus que la moyenne (38%).
La maintenance dans le BTP en tension maximale
Le secteur du bâtiment est celui qui peine le plus à recruter, tous métiers confondus. Les charpentiers, couvreurs, plombiers et chauffagistes ont plutôt l’embarras du choix quand il s’agit de trouver un emploi. Il y a un métier en particulier qui est en tension dans le secteur, c’est la maintenance des engins de chantier.
Nacelle, grue, tractopelle ou bulldozer… ils sont distribués ou loués par des spécialistes comme Loxam, Salti ou Kiloutou. Ce secteur dit des DLR (distributeurs, loueurs et réparateurs) connait une croissance régulière, en particulier sur sa partir maintenance.
Chaque année 1500 postes de mécaniciens sont ouverts au recrutement, pour seulement 1000 diplômes sortis d’école, comme le relate le moniteur. La faute à un manque d’orientation selon certains, à la mauvaise image du métier selon d’autres.
Dans un contexte de chômage de masse, avec des perspectives d’emploi et de croissance qui seront soutenu notamment par les projets liés aux JO de 2024, le secteur du BTP va devoir redorer son blason et continuer à prophétiser pour amener les jeunes vers ces métiers d’avenir…