Dans tout juste 3 semaines, le navigateur Yvan Bourgnon présentera son projet de navire autonome nettoyeur des mer au pole d’innovation Euratechnologies. Rencontre entre la French Tech et un entrepreneur de l’écologie.
Rendez-vous donc le 21 septembre à Lille, à partir de 10 heures, pour assister à la conférence The SeaCleaners, parrainée par DSD System et co-organisé par Euratechnologies.
Pour vous inscrire c’est très simple :
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8 millions de tonnes de plastique par an
L’innovation nous a apporté les sacs et les bouteilles en plastique. Conserver de l’eau potable partout dans le monde et disposer de contenant pour transporter toute chose est un progrès, mais il a abouti à l’apparition d’une des pires créations humaines : les continents de plastique. 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans. Autant de dérivés pétroliers que le naufrage de l’Erika chaque jour.
Ils mettront 450 ans en moyenne à être dégradés. Fragmentés en micro puis nanoparticules de plastique (très majoritairement issus de ces bouteilles et sacs et autre conditionnements), ils asphyxient lentement les océans et polluent toute la chaîne alimentaire.
Contre ces vortex de déchets géants, assez peu de choses peuvent être entreprises. Mais il est possible de les empêcher de continuer à progresser. Cela passe par de la prévention massive des populations et l’amélioration de la collecte de déchets sur terre, mais il est aussi possible d’agir en mer, à proximité des côtes, là où les déchets plastique commencent à dériver sans avoir encore été fragmentés.
Le Manta : le meilleur de la technologie contre les océans de plastique
C’est au niveau de ces eaux côtières qu’Yvan Bourgnon, navigateur et aventurier des mer respecté de ses pairs, à décidé d’agir. Son but est de créer une dernière ligne de défense contre les déchets plastiques grâce à des navires autonomes conçus pour filtrer la surface des mers et récupérer les déchets plastiques.
Le Manta est leur nom de code, emprunté à la raie homonyme sa capacité à filtrer l’eau de mer. Quand le poisson se nourrit de plancton, le Manta avalera les plastiques, stockant jusqu’à 600 mètres cubes de déchets à son bord sur le temps d’une mission. Ces déchets, essentiellement des plastiques légers, pourront être recyclés ou valorisés en grande partie.
Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez visionner la vidéo ci-dessous, ou bien vous inscrire à la conférence de Lille du 21 septembre à 10 heures !