La coentreprise est dans l’air du temps dans beaucoup de domaines, et le ferroviaire ne fait pas l’exception, comme c’est le cas ici pour Siemens et Bombardier
L’Allemand Siemens, le Canadien Bombardier et le Français Alstom sont les trois leaders mondiaux du transport ferroviaire qui se sont partagé l’essentiel du marché durant ces dernières décennies. Cependant, ils doivent faire face à la montée de puissants industriels provenant de pays émergents, comme le groupe chinois CRRC, issu de la fusion des deux plus grands constructeurs de l’empire du milieu.
Des deux groupes, ce sont les filiales Bombardier Transport et Siemens Mobility Rail Solutions qui pourraient fusionner et ainsi former une coentreprise valorisée au-delà de 10 milliards d’euros. Aucune confirmation n’a été faite par les deux groupes, ni de précisions sur les modalités discutées entre Siemens et Bombardier n’ont été communiqués à ce jour.
Le constructeur européen Alstom, en revanche, sortirait perdant d’une telle union, devenant un acteur de second rang s’il ne parvient pas à s’imposer face à la concurrence émergente. Cela ne devrait toutefois pas nuire aux partenariats en cours entre Alstom et Bombardier, notamment sur le contrat à 3 milliards d’Euros signés avec la SNCF pour les rames de RER.