Les Fablabs (laboratoires de fabrication) sont de véritables petits cocons de créativité, pouvant propulser aujourd’hui ceux qui ont talent et idées vers l’entreprise. Nouveaux laboratoires de l’avenir, les fab labs succèdent petit à petit aux espace publics numériques (cyber-bases, espace culture multimedia et autres point cyb) ayant démocratisé le numérique pour proposer aux voisins de ces centres un accès à tout un ensemble d’outils de fabrication.
Fraiseuse, découpeuse laser, machine à coudre, scies, imprimantes 3D… les Fablabs mettent à portée du grand public de nombreux équipements autrement inaccessibles, dans le but de permettre aux talents cachés et entrepreneurs en puissance de maquetter ou réaliser des projets, des design et des concepts.
Considéré par certains comme un tremplin pour la créativité, les FabLabs sont soutenus activement par la FrenchTech et certains entrepreneurs de la génération web, comme Xavier Niel (Free) ou Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée), les FabLabs ont trouvé un nouveau soutien en la personne (morale) du leader mondial de fabrication de processeur Intel.
Un appui concret… et intéressé
En soutenant les FabLabs, Intel peut s’assurer plus de présence dans l’internet des objets. En effet, les inventeurs d’objets connectés peuvent aujourd’hui facilement se reposer sur de petits circuits imprimés programmables à volonté -les arduinos- pour leur donner de « l’intelligence » et de la connectivité. Or, la star de ces ordis miniatures, c’est le Raspberry Pi, coûtant 20 à 35$ et équipé d’une puce ARM, concurrent d’Intel.
Intel a depuis lancé ses propres arduino, notamment les Intel Galileo et Edison, qui avec un prix moyen deux à trois fois plus élevé peine à séduire les designers fréquentant les fablabs et disposant de peu de moyens. En fournissant leur matériel à ces centres de proximité, Intel pourrait ainsi s’assurer une présence accrue au sain des prototypes d’aujourd’hui, donc des objets connectés de demain.