La Fonderie de Bretagne, propriété du groupe Renault, va bénéficier de près de 50 millions d’euros d’investissements de l’industriel de l’automobile, permettant la mise sur pied d’une nouvelle ligne de moulage.
Chronique de 5 années de sursis
En 2009, le site fut placé en redressement judiciaire par le groupe Zen, alors maison-mère de la fonderie, avant d’être sauvée par le rachat du site par le groupe Renault la même année.
Le site, situé dans la banlieue de Lorient, était alors dans un état relativement vétuste, avec des équipements obsolètes, ce qui a déjà amené le groupe à investir plus de 35 millions d’euros entre 2009 et 2014, pour remettre l’usine en état, de la toiture à la ventilation en passant par les équipements de production.
Les rénovation de la ligne principale et la nécessité d’amélioré la sécurité autour des outils de travaux ont permis au site de se moderniser, mais pas encore de retrouver un niveau de production permettant de renouer avec les profits : chaque bilan est fortement déficitaire, un coût que supporte le groupe Renault depuis la reprise.
50 millions de mise pour une rentabilité dès 2017
Avec 450 emplois à maintenir (400 au minimum garantis par Renault), la persévérance du groupe a vouloir redresser la barre est bienvenue.
Le nouvel investissement, le plus important depuis la reprise, devra permettre de construire une nouvelle ligne de production et permettre ainsi de porter la capacité de production à un niveau de rentabilité.
Les pièces, moulées pour le compte de Renault, mais aussi Fiat ou BMW, devront donc bientôt sortir plus nombreuses de la Fonderie de Caudron….