On connait les difficultés importantes qu’a ressenti l’industrie automobile depuis le début de la crise. Renault, qui a fait parti de ceux ayant le plus souffert des chutes des ventes, et pourtant celui qui semble le mieux se relever…
La réussite de l’accord de compétitivité
L’État possède encore 15% du capital de Renault ; une part minoritaire qui a probablement un rôle dans le dialogue social.
L’accord de compétitivité signé en 2013 a permis de baisser le coût du travail du groupe en France de 4 %, sans plan social, fermeture d’usine ni départ volontaire.
Cette solution de redressement de l’activité du groupe – visant à économiser les 500 millions d’euros nécessaires à l’obtention d’un résultat positif-, repose notamment des efforts consentis par les salariés pour sécuriser leur emploi : gel des salaires pour l’année 2013, augmentation du temps de travail de 6,5% et refonte des comptes épargne-temps. Enfin, d‘ici à 2016, 7500 emplois seront libérés pour 750 embauches prévues, ce qui permettra au groupe Renault de maintenir sa dynamique d’amélioration de la compétitivité de ses usines Françaises.
Si tous les objectifs sont tenus, le nombre de véhicule sortis des usines françaises passera de 505 000 en 2013 à 710 000 en 2016, de quoi consolider la stabilité des emplois français du fabricant.