Si la maintenance fait désormais partie intégrante et intégrée du fonctionnement de tout site de production, sa gestion dans les plus petits services maintenance repose encore souvent sur des outils rudimentaires, souvent par méconnaissance de l’apport d’un logiciel de GMAO dès le premier utilisateur…
Jongler entre les classeurs Excel et les bons de travail papier, beaucoup de responsables maintenance connaissent… Dans l’agroalimentaire, les sites de production sont rarement aussi imposants et complexes que peuvent l’être les sites d’industrie manufacturière ou pétrolière, par exemple. Dans les faits, cela se traduit par des effectifs de maintenance généralement plus contenus, avec couramment 3 à 5 personnes responsables compris qui se relaient sur un site de taille moyenne.
Quand un service regroupe des dizaines de personnes, l’usage d’outils de gestion perfectionnés va de soi, mais quand on est seul ou en petit comité, on s’arrange généralement d’un « système D » bricolé et perfectionné avec le temps. Sylvain Bourgeon, responsable maintenance chez un grand chocolatier industriel, se souvient de l’époque pas si lointaine où le service maintenance n’avait pas déployé de GMAO :
« Nous utilisions 3 tableurs Excel : un pour le magasin, un pour la traçabilité des bons de travail et un dernier pour le préventif. Les techniciens allaient sur le terrain muni de leur carnet de maintenance pour pointer et consigner leur rapport et les mesures. Il fallait parfois jusqu’à trois opérations successives pour reporter ces informations dans les tableaux Excel ».
Cependant, avec la complexification des référentiels et la hausse permanente des exigences de qualité des normes, la traçabilité de la maintenance occupe une place prépondérante, comme en témoigne Sébastien Huck, responsable maintenance d’une boulangerie industrielle alsacienne :
« Chaque année, nous faisons notamment l’objet d’un audit en vue de contrôler le site de production et de renouveler notre certification IFS, dont les critères très stricts permettent de garantir la qualité de nos processus de production et le respect des normes d’hygiène. L’enregistrement, le stockage et le suivi des informations liées à la maintenance et aux interventions sont par conséquent très importants. »
Notre enquête de terrain a révélé que dans la majeure partie des cas, les principales motivations des entreprises de l’agroalimentaire à passer d’une gestion de maintenance « maison » à un logiciel GMAO sont l’optimisation du temps de travail afin de mettre en avant le préventif, et un meilleur suivi des normes et référentiels.
Cette problématique a été perçue par certains éditeurs de logiciel, comme la société DSDSystem qui a dédié une partie de sa force de recherche et développement à l’intégration de la gestion réglementaire et au paramétrage de sa GMAO Web Altair Enterprise pour répondre spécifiquement aux besoins, mais aussi aux contraintes spécifiques de la filière agroalimentaire.
C’est cette solution qui a été retenue par nos deux premiers témoins, ainsi que par Jean-vicent Osbert, responsable maintenance d’un site de transformation des produits de la mer situé près de Cherbourg :
« Altair Enterprise a été choisi sur la base d’un cahier des charges précis traduisant une attente forte en matière de qualité, d’efficacité et d’évolutivité. Si l’ergonomie et les fonctionnalités du logiciel nous ont rapidement convaincu, le choix final d’Altair Enterprise fut aussi un choix technologique »